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La 5è biennale de Marrakech, des ambitions artistiques très fortes

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La 5ème Biennale de Marrakech, un évènement phare dans la vie culturelle de la ville ocre prévu du 25 février au 2 mars prochains, promet un programme riche et varié avec une pléiade d’artistes de divers horizons qui vont investir les espaces culturels de la ville pour un dialogue croisé entre quatre disciplines artistiques.

Depuis la première édition de la Biennale de Marrakech en 2004, la ville ocre invite des artistes contemporains du Maroc et du monde entier à créer un festival culturel afin de lancer les débats et les discussions à travers le prisme des arts. L’édition 2014 propose un dialogue croisé entre quatre disciplines artistiques (arts visuels, littérature, cinéma-vidéo et arts du spectacle).

Les commissaires de chaque volet artistique considèrent la question “où sommes-nous maintenant?” et tentent d’y répondre selon leurs propres points de vue.

Le poste de Commissaire des arts visuels de cette 5ème édition est confié à Hicham Khalidi, un Néerlandais-marocain qui a été à la tête de la direction artistique de l’Institut d’art audiovisuel à La Haye, Pays-Bas. Ses sujets favoris sont les politiques de l’image et la recherche transdisciplinaire de l’art et du design spéculatifs.

Une pléiade d’artistes du Maroc et de pays d’Afrique et d’Europe prendront part à cette manifestation. Selon le programme décliné par les organisateurs, il est prévu notamment un projet de performance sonore commissionné par Carl Michael von Hausswolff (Linkaping, Suède) et Jacob Kirkegaard (Esbjerg, Danemark). Il est prévu également une performance musicale commissionnée par Clara Meister (Munich, Allemagne) en collaboration avec “STIFF”, “Kamarstudios” et des musiciens marocains.

“Mon envie, très contemporaine, est de faire tomber les barrières entre sciences sociales et humaines, entre auteurs et récepteurs, afin de mieux saisir la circularité à l’œuvre: désirs-créations- interprétations”, affirme Driss Ksikes, commissaire littéraire de la 5ème Biennale de Marrakech.

Ksikes ouvre une série d’ateliers autour de la notion du local, global et universel. Lectures, ateliers, tables rondes, performances et rencontres sont au programme à Dar Cherifa, au Théâtre royal et à la Place Jamaâ El Fna. En marge de ces performances littéraires, des troubadours joueront les rabatteurs de publics et des artistes en herbe exposeront leurs interprétations visuelles des œuvres lues.

“Le principe est ici d’ouvrir l’éventail des traductions de textes littéraires pour que naissent d’autres signes, par l’image, la graphie ou la bande dessinée”, indique-t-il au sujet de cette programmation qui verra la participation de nombreux artistes marocains et étrangers.

En ce qui concerne la catégorie “Vidéo et Cinéma”, le commissaire de ce volet, Jamal Abdennassar, (fondateur du festival Casaprojecta), place le vif de ce dialogue dans la notion d’espace. “C’est un espace créatif et géographique de l’actualisation de l’image. Cet espace devient alors un territoire contemporain de “e-création”. “C’est, sans conteste, cet aspect du territoire qui guide le choix des œuvres visuelles présentées à cette 5ème Biennale de Marrakech”, souligne Abdennassar.

Les projections et tables rondes se dérouleront au cinéma Le Colisée et à ”L’blassa”au Guéliz et seront accompagnées d’une carte blanche à la légendaire Cinémathèque de Tanger, indiquent les organisateurs au sujet de ce volet.

Pour ”les Arts vivants”, le commissaire de ce volet, Khalid Tamer (fondateur d’Alwaln’art, le festival de l’espace public à Marrakech) a imaginé un circuit réinventant les relations de l’espace public entre les divers sites de la Biennale pour offrir aux habitants, passants et spectateurs une nouvelle expérience de la ville et de ses espaces publics à travers un parcours libre, contemplatif et participatif.

”L’art contemporain se partage, stimule l’imagination et la réflexion, associant les publics à la fabrication, individuelle et collective, d’une esthétique nouvelle, née de l’expérience intime et sensorielle de l’espace public ré-enchanté et porteur de sens à nouveau”, souligne Khalid Tamer dans la présentation de son volet.

Dans chaque volet, des dizaines d’artistes marocains, d’Afrique et d’Europe sont annoncés pour des performances et des prestations qui ambitionnent d’émerveiller le public et offrir au public à apprécier l’art dans des dimensions originales et des interactions propice à une créativité débordante.


La France au Maroc au 20ème SIEL

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SIEL

L’Ambassade de France au Maroc organise au Pavillon France la  vingtième édition du Salon international de l’édition et du livre de Casablanca. Pendant dix jours, plus de quarante auteurs et intellectuels francophones dialoguent avec le public au fil de 50 débats et rencontres littéraires sous le signe du Vivre ensemble, des identités, des écritures et des genres pluriels.

Parce que les identités sont constructions sociales et culturelles faites de migrations et d’échanges, venez avec Leila Shahid, Benjamin Stora et Abdelwahab Meddeb « expérimenter la dialectique de l’identité et de la différence » et ainsi  relire l’Histoire des relations entre Juifs et musulmans des origines à nos jours.

De la bande dessinée au blog, du roman au twitt, du darija au français, les nouvelles écritures s’inventent et s’enrichissent. Venez écouter les nouvelles voix de la littérature contemporaine: les bédéistes Joël Cimarron et Omar Ennaciri, les écrivains philosophes Gwenaëlle Aubry et Driss Jaydane, la blogueuse Lina Ben Mhenni, ainsi que les auteurs Abdallah Zrika, Rachida Madani et Moha Mallal.

Qu’est-ce qu’être femme en 2014, qu’est-ce qu’être homme en 2014? Venez en débattre en compagnie de Leila Tazi et Aïcha Chenna, des éditrices Sophie Crossman et Nadia Essalmi, et des universitaires Yasmine Berriane et Aïcha Barkaoui et de femmes engagées telle Fouzia Assouli.

Le SIEL connaîtra aussi une édition scientifique et universitaire avec  les Presses universitaires du Maroc, les Presses de Sciences Po et le Bureau international de l’édition française (BIEF).

En soirée, Les Nocturnes à l’Institut français de Casablanca, prolongent la fête du livre par des lectures poétiques et des concerts en compagnie de Françoise Atlan, Abdellatif Laâbi, Naziha Meftah, Olivier Peigné et Arnaud Saury. En clôture des Nocturnes, une soirée  est dédiée à la philosophie au Maroc avec Les Nouveaux chemins de la connaissance et France Culture.

LNT

Biennale de Marrakech : Place à l’Art et à la Culture !

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Marrakech

La Biennale de Marrakech, manifestation culturelle éclectique qui se tient du 26 février au 31 mars, occupe désormais une place de choix dans le concert des Biennales internationales latino-américaines et nord-américaines, européennes, asiatiques et du Moyen-Orient, a affirmé, mardi à Marrakech, le vice-président exécutif de cette manifestation, Amine Kabbaj.

“Les précédentes éditions ont permis à la fois de renforcer le rayonnement culturel international de la Cité ocre et d’accroitre le rôle du Maroc en tant que lieu d’échange culturel”, a-t-il dit dans une conférence de presse consacrée à la présentation de cet événement.

“Ce n’est pas un hasard, si Marrakech a été choisie pour abriter cet événement d’envergure internationale”, poursuit M. Kabbaj, soulignant que le Maroc en général, et la Cité ocre en particulier, a été de tout temps un carrefour entre l’Orient, l’Afrique et l’Occident.

“La Biennale de Marrakech est une initiative qui est née d’un désir et d’une volonté d’ouverture vers l’autre afin de favoriser rencontres, métissage et échanges interculturels”, a-t-il dit.

De son côté, la présidente-fondatrice de cette manifestation, Vanessa Branson, a relevé que la Biennale de Marrakech a permis de créer des passerelles entre les cultures et entre les différentes formes de l’art contemporain.

“La Cité ocre avec ses riches traditions ancestrales et ses nombreux artistes marocains et étrangers offrent le lieu idéal pour abriter cette manifestation culturelle éclectique”, a-t-elle ajouté.

La directrice artistique de la 5è édition de la Biennale de Marrakech, Alya Sebti, a relevé pour sa part, que la Cité ocre est une plate-forme de la culture et des arts en Afrique du Nord, dont les racines se nourrissent de ses diverses influences africaines, orientales, asiatiques, occidentales et américaines.

“La Biennale de Marrakech a été initiée pour devenir une plateforme artistique qui met en valeur la créativité des artistes contemporains”, a-t-elle ajouté, relevant que cette édition s’engage à améliorer l’accès des habitants de Marrakech à l’art contemporain à travers des formations et un programme de stages.

La 5è édition a été conçue comme un dialogue entre quatre disciplines, à savoir “les arts visuels et sonores”, “le cinéma et vidéo”, “la littérature” et “les arts de la scène”, a-t-elle indiqué.

L’exposition “Visual and sound arts” (arts visuels et sonores), dont le commissaire est Hicham Khalidi, comprend une majorité d’œuvres produites à Marrakech et inspirées de son ambiance, a-t-elle expliqué.

Les artistes et écrivains conviés par Driss Ksikès, commissaire de la section “littérature”, interviendront sur la mythique Place Jemaâ El Fna, cœur spirituel de Marrakech et principal lieu de transmission du patrimoine oral de la ville, a-t-elle ajouté.

Et de poursuivre que Jamal Abdenasser, commissaire section “cinéma et vidéo” présentera des installations vidéos dans des endroits atypiques de la Cité ocre.

Mme Sebti a fait savoir que la Biennale inaugure également un volet “arts de la scène”, conçu par Khalid Tamer, fondateur du Festival des arts de la rue (Awaln’art).

La Biennale accueille dix projets parallèles sélectionnés par le comité d’organisation et offrant une variété d’expositions annexes, dont certains emploient des dispositifs sonores pour propager et diffuser leur contenu dans des espaces publics, a-t-elle ajouté.

Sous le thème “Où sommes-nous maintenant ?”, la 5è édition de la Biennale de Marrakech sera marquée par la participation de quelques 400 artistes avec plus de 140 événements et plus de 40 expositions dans 150 emplacements de la Cité ocre.

Cette manifestation a pour objectifs une démocratisation de l’accès à l’art et la valorisation des initiatives culturelles locales. La Nouvelle Tribune et www.lnt.ma sont partenaires presse de la Biennale de Marrakech.

Exposition “Grand Théâtre Cervantes de Tanger”

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L’Institut Cervantès de Casablanca présente l’exposition Grand Théâtre Cervantes de Tanger produite par l’Institut Cervantes de Tanger pour commémorer le centenaire du théâtre, inauguré le 11 de décembre 1913.

Le vernissage aura lieu mercredi 5 mars à 19h à la salle d’expositions de l’Institut Cervantès de Casablanca, rue Pierre et Marie Curie

L’exposition reste ouverte au public jusqu’au 6 avril 2014.

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Horaires de visite :

Du Lundi au Vendredi: 9h-12h et 16h-21h

Samedi: 9h-12h et 15h-18h

Dimanche: 9h-12h

Marrakech : Une Biennale de rencontres

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Capture-d’ecran-du-court-méCapture d’ecran du court-métrage «Syada» de Yacout Kabbaj

 

La 5ème Biennale de Marrakech a donné rendez-vous à de nombreux artistes de talent.

L’un des aspects positifs de la Biennale est la proximité que créent bon nombre d’artistes, grâce à leur présence à Marrakech, entre leurs œuvres et le public. Durant cette première semaine, nous avons eu la chance de rencontrer des artistes très présents sur les sites de la Biennale, près de leur travail et proches du public. Loin d’un phénomène de starification habituel, ceux que nous avons interviewés ont répondu avec générosité et simplicité à nos questions. Nous avons donc décidé de vous faire profiter de certaines rencontres artistiques marquantes de cette  5ème Biennale de Marrakech.

La rencontre avec l’artiste-plasticienne et vidéaste Yacout Kabbaj a eu lieu juste avant le vernissage de la section Cinéma et Vidéo de la Biennale, qui présente à L’Blassa, sous le commissariat de Jamal Abdennassar, les installations vidéo de huit artistes. Yacout Kabbaj  présente en avant-première un court-métrage intitulé «  Syada » (chasse/ harcèlement). Cette vidéo coup-de-poing sur la condition de la femme dans l’espace public au Maroc est pour l’artiste « (…) un court-métrage qui interroge les spectateurs sur la question du harcèlement, car en tant que femme arabo-musulmane, il est difficile de trouver sa place dans l’espace public. L’espace public appartient aux hommes. Nous n’avons pas du tout le même rapport à la ville que les hommes. La notion de ballade n’existe pas vraiment, et dès que nous sommes amenées à marcher, on doit être sur nos gardes, attentifs. L’idée est de faire prendre conscience aux hommes de l’agression que cela représente pour une femme, et de faire vivre une véritable expérience du harcèlement». Un court-métrage férocement réaliste sur le harcèlement des femmes au Maroc, sujet traité par l’artiste de manière ingénieuse et innovante.

Autre rencontre, autre sujet. Eric Van Hove, artiste pluriel, présente à Bank El Maghrib « V12 Laraki ». Cette œuvre fait partie de la section Arts visuels de la Biennale sous le commissariat d’Hicham Khalidi. Le moteur présenté est le fruit d’un travail de neuf mois entre l’artiste et  56 maîtres artisans, qui ont œuvré à la création du moteur Mercedes-Benz de la voiture de sport conçue par Abdeslam Laraki, la Laraki Fulgura. Abdeslam Laraki souhaitait concevoir une voiture entièrement au Maroc.

«V12-Laraki»-d’Eric-van-Hov

Mais le moteur, pièce cruciale, n’a pas été construit au Maroc, mais par la célèbre marque allemande d’automobile Mercedes-Benz. Selon l’artiste : « Quand j’ai décidé de produire ce moteur, je me suis dit : il y a 20% de la population au Maroc qui sont des artisans ; cela représente trois millions de personnes, une partie de l’industrie qui connaît la croissance, qui tourne, mais dont on parle peu, qui sont considérés uniquement bons à faire des babouches, alors qu’ils savent faire ça ! [en montrant le V12 Laraki] Il y a un problème. J’ai pensé que si l’industrie marocaine n’avait pas pu reproduire un moteur à 100% ici, il y a une partie du Maroc, les artisans, qui peuvent peut-être relever le challenge, et réussir à reproduire ce qu’Abdeslam Laraki n’a pas réussi à faire. Pour moi, c‘est un peu une revanche populaire sur l’élite, et par là tout un modèle qui est remis en question. Les vrais enjeux sont là». Eric Van Hove prouve, avec cette pièce unique, que la mobilisation des forces et des talents, la mise à profit des compétences humaines et techniques est la clé de la réussite et de l’avenir du Maroc.

 

Le sculpteur Max Boufathal présente plusieurs œuvres pour cette 5ème Biennale de Marrakech. Nous lui avons posé des questions sur «  Madona 207 », qu’il expose actuellement au Palais Badii dans la section Arts visuels de la Biennale.

Max-Boufathal-et-son-oeuvre

Lorsque l’on demande au sculpteur de nous parler de son œuvre, une arbalète de 2m40 de longueur sur 1m80 de hauteur, trônant au centre de la cour centrale du Palais, il nous explique que son œuvre est destinée à : «Tuer Madona. Fabriquer une arme spécialement pour la tuer. La tuer symboliquement. Tuer son image. Pour moi, il y a des gens intouchables sur Terre, et je pense que menacer leur image peut être intéressant, pour eux comme pour le public qui les regarde.

Après, à savoir si ces gens ont du second degré… on le saura bientôt». Une œuvre qui pousse à réfléchir à cette culture mainstream dont la musique de Madonna fait indubitablement partie, qui domine le monde de la culture, et sur la place dans nos sociétés de personnalités contemporaines de la culture de masse, devenues des icônes adulées par toute la planète.

 

 

L’artiste vidéaste Simohammed Fettaka est représenté par Culture Interface, qui le présente dans le cadre du programme parallèle de la 5ème Biennale de Marrakech. L’œuvre  « Zobra » (Morceau de fer, puissance) est une armure en métal, exposée à L’Blassa au côté d’une vidéo retraçant le parcours dans les rues de Marrakech de l’artiste vêtu de l’armure. « Cette armure est une métaphore du corps que je porte et qui symbolise le médium que l’on utilise pour se cacher de l’autre. Ce projet traduit le souci de nos corps dans notre société, dans l’espace public.  Il interroge cet espace, où nous devrions vivre ensemble, mais où nous avons du mal à gérer nos corps, lourds à porter. Quand on est seul, on est plus proche de notre corps que dans l’espace public.

L’armure est une sorte d’emprisonnement, emprisonnement que je fais sur moi-même pour établir un rapport avec les autres.

L’armure-«Zobra»-de-SimohamIl traduit le rapport conflictuel que j’entretiens avec mon propre corps ». Dans cette vidéo, l’artiste déambule, non-conformiste, attirant les regards des passants. Le poids de cette carcasse de métal semble lourd et douloureux à porter, il nous évoque nos propres difficultés à évoluer dans l’espace public, entre devoir et obligation de se soumettre aux diktats des apparences de la société, mais également sous les contraintes quotidiennes de vivre dans des espaces publics saturés, où nos corps sont bien souvent un bagage extrêmement gênant tant pour les autres que pour nous-mêmes.

Des remises en question, des œuvres de réflexion. L’espace public, entre harcèlement et difficultés de cohabitation, l’avenir du secteur de l’artisanat au Maroc, les intouchables contemporains, des sujets d’artistes profondément engagés, en fusion avec leur époque.

 

Retrouvez les interviews complètes des artistes sur notre site www.lnt.ma.

DNES : Constance Durantou-Reilhac

La Fondation Slaoui présente “Dix mots arabes voyageurs”

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Dans le cadre de ses activités pédagogiques, le Musée de la Fondation Abderrahman Slaoui, avec les soutiens du Lycée Lyautey, de l’AEFE et de l’OCP, braque ses projecteurs sur les jeunes et présente, du 14 mars au 5 avril 2014, l’exposition « Dix mots arabes voyageurs ; Quand la poésie sort des murs des lycées pour s’inscrire sur ceux des musées »

Avec la participation de Rita Alaoui, Zineb Andress Arraki, Yassine Balbzioui, Hicham Benohoud, Mounat Charrat, Hassan Echair, Youssouf El Alamy, Fatima Mazmouz, Khalil Nemmaoui et Fatiha Zemmouri, l’Académie Régionale de l’Enseignement et de la Formation du Grand Casablanca, le Lycée Lyautey et le Musée de la Fondation Abderrahman Slaoui, avec le soutien de l’OCP ont décidé de travailler ensemble autour d’un projet interculturel de grande envergure au service des élèves pour leur épanouissement culturel.

Cette exposition a été spécialement conçue pour le jeune public dans le cadre de ses activités pédagogiques. L’idée  consiste à regrouper les œuvres inédites de 10 artistes invités par le Musée de la Fondation Abderrahman Slaoui et les œuvres d’élèves primées lors du Concours de la Francophonie organisé par l’AEFE (Lycée Lyautey de Casablanca), l’Académie marocaine, ainsi que des écoles de l’Institut de Promotion Socio-Éducative (IPSE), filiale de l’OCP, autour de 10 mots d’origine arabe présents dans la langue française.

Le vernissage de l’exposition aura lieu le Jeudi 13 mars à 18 h 30. Elle se prolongera jusqu’au 5 avril.

LNT

Les «Splendeurs de Volubilis» au MuCEM

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Depuis sa création en mai 2011 par le Roi Mohammed VI, la Fondation Nationale des Musées du Maroc (FNM) s’est employée à mettre en place des structures et procédures nécessaires à sa bonne marche mais surtout pour la démocratisation de la culture. Parmi ses réalisations, la signature d’une convention de partenariat avec le Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MuCEM), qui a eu lieu en marge de la visite d’État effectuée au Maroc par le président de la République française.

La concrétisation de cette convention se fait aujourd’hui à travers l’exposition «Splendeurs de Volubilis, bronzes antiques du Maroc et de Méditerranée», abritée par le MuCEM, depuis le 12 mars 2014.

A une trentaine de kilomètres de Meknès se trouve Volubilis. Fondée vers le IIIe siècle avant J. C., la cité fut un avant-poste important de l’Empire romain.

Aujourd’hui, c’est l’un des sites archéologiques les plus riches en monuments, et il présente un niveau important d’authenticité. Les magnifiques pièces de bronzes découvertes sur ce lieu antique sont aujourd’hui prêtées par le musée de Rabat pour être exposées au Mucem jusqu’au 25 août 2014.

 

Sur une superficie de 400 m2, l’exposition se décline en trois parties.

La première partie est consacrée au contexte géographique et historique, de la Numidie à la Maurétanie Tingitane (qui correspond actuellement au nord du Maroc), les compositions et origines des familles maures, numides et lagides qui se rencontrent sur ce territoire, le site archéologique de Volubilis et son contexte de fouilles et découvertes.

La deuxième partie de l’exposition montre les goûts et les modèles artistiques qui circulent en Méditerranée. La majeure partie des bronzes du Musée archéologique de Rabat, ainsi que les nombreuses œuvres dont les prêts ont été consentis par le Louvre (département AGER), la BnF (département des Médailles, monnaies et antiques), le musée départemental antique d’Arles, et le musée de l’Éphèbe d’Agde, y sont présentées au travers de grandes catégories de goûts et modèles en usage dans le bassin méditerranéen à l’époque gréco-romaine.

Concernant la troisième partie, elle est  dédiée aux aspects techniques de la fabrication des bronzes et au savoir-faire. L’exposition se termine par une galerie de portraits en plâtre qui garde bien son mystère, découverte dans les Jardins des Oudaya de Rabat.

Parmi les oeuvres prêtées au MuCEM, on retrouve le buste de Juba II (vers 25 av. J.-C.), la statue du vieux pêcheur (1er siècle apr. J.-C.), le buste de Caton, un vase en forme de tête d’Éthiopien, etc.

 

L’exposition «Splendeurs de Volubilis, bronzes antiques du Maroc et de Méditerranée» est l’occasion de raconter  l’histoire de la rencontre des civilisations dans la Méditerranée.

AL

“Crossings”à la Biennale de Marrakech

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“Crossings” (traversées), une installation vidéo multi-écrans sur le drame de la migration clandestine subsaharienne, est projetée jusqu’au 31 mars à l’Ecole supérieure des arts visuels (ESAV) dans le cadre de la 5è Biennale de Marrakech.

Mise en scène et produite par l’artiste multimédia, Leila Alaoui, cette installation vidéo à technique multi-écrans relate les dures épreuves des migrants subsahariens qui quittent leurs pays natals dans l’espoir de rejoindre “l’Eldorado” européen.

Filmée du point de vue des migrants subsahariens, “Crossings” explore leur expérience en mêlant différents procédés artistiques: voix off, portraits statiques et paysages vidéo reconstruits dans le but de recréer les sensations émouvantes de leur voyage.

Sept minutes (la durée du film) étaient suffisantes pour rapprocher les cinéphiles des dures traversées et épreuves du périple des migrants clandestins vers l’Europe (le désert, la mer, les frontières, l’abus, la violence, la faim, la soif, les guerres civiles et la clandestinité).

Selon les critiques d’art, “Crossings” est un film qui se situe entre la limite du documentaire et de la fiction.

A rappeler que cette installation vidéo a été produite en collaboration avec l’ESAV de Marrakech.

La réalisatrice du film, Leila Alaoui est une artiste multimédia qui a étudié le film et la photo à New York. Dans ses oeuvres artistiques, Leila Alaoui travaille sur “l’identité culturelle”, “la migration et les déplacements” en utilisant des installations vidéo, des photographies de studios et documentaires. Ses œuvres sont collectionnées et exposées au niveau international depuis 2009. Elle vit et travaille aujourd’hui entre le Maroc et le Liban.


Jef Aerosol part en flèche à Casablanca

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Maître du pochoir internationalement reconnu, Jef Aérosol est sans conteste l’un des pionniers du Street-Art dont l’univers iconographique pop-rock-folk signé de sa fameuse flèche rouge investit depuis plus de 30 ans les façades des quatre coins du globe et les toiles que s’arrachent collectionneurs anonymes et célébrités de Christophe Lambert à Thomas Langmann en passant par Eric Cantona.

Pour la première fois au Maroc, dans son exposition Jef Aérosol / Part en flèche qui se tiendra à la Galerie 38 du 20 mars au 25 avril, Jef Aérosol dévoile ses icônes emblématiques : Warhol, Gainsbourg, Basquiat ou encore Mandela, ses personnages anonymes comme son incontournable sitting kid qui l’accompagne dans ses pérégrinations et ceux inspirés de sa résidence artistique marocaine durant laquelle il a revisité le groupe mythique de Nass El Ghiwan, des musiciens anonymes ou encore les têtes d’affiches du film culte Casablanca que sont Humphrey Bogart et Ingrid Bergman…

Né en 1957, fils de la génération Woodstock, féru de pop art, collectionneur des pochettes d’albums 33 tours et des posters de ses icônes rock et folk avec en première ligne Bob Dylan, fervent lecteur de la beat génération, qui grandit dans la mouvance punk, fan des Clash, Jef Aérosol découvre lors de l’un de leurs concerts à Paris le graffiti-artist américain Futura 2000 et ce qui deviendra un an plus tard son outil de prédilection : la bombe Aérosol.

Les portraits et les personnages de célèbrités et d’anonymes grandeur nature inspirés de ces années de jeunesse et des voyages de ce pionnier du street en France sont désormais à découvrir sur les cimaises de la Galerie 38, bd Abdelhadi Boutaleb, ex-route d’Azemmour Aïn Diab Casablanca.

LNT 

Fondation Abderrahman Slaoui : Yassine Belbzioui présente Bleu pétrole

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Dans le cadre des expositions et des activités pédagogiques qu’il organise, le Musée de la Fondation Abderrahman Slaoui, avec les soutiens du Lycée Lyautey, de l’AEFE et de l’OCP, a lancé du 14 mars au 5 avril son exposition « Dix mots arabes voyageurs, quand la poésie sort des murs des lycées pour s’inscrire sur ceux des musées ». Plusieurs artistes se sont succédés, pendant 3 semaines, pour rencontrer des scolaires afin d’échanger et partager autour de leur travail.

La Nouvelle Tribune est allée à la rencontre de Yassine Belbzioui, l’un des artistes qui a exposé durant cette période.

 

La Nouvelle Tribune : Pouvez-vous nous parler de vos débuts ?

Yassine Belbzioui : Je suis né en 1972 à Mohammedia. J’ai été formé à l’École des Beaux-Arts de Casablanca en 1996 puis à Bordeaux en 2000. J’ai suivi une formation à l’Université de Berkeley-USA dans le cadre du «Education Abroad Program» en 2011.

J’ai fondé le collectif Africa Light en 2010 ; j’ai exposé au Château de la Louvrière de Montluçon puis à l’Espace 29 à Bordeaux. J’ai participé par la suite à plusieurs ateliers avec Marco Colombani en Italie. Ces ateliers d’ailleurs se sont terminés par la réalisation d’une installation permanente au Gamec à Bergame en 2011. J’ai participé en 2012 à une exposition sur le thème du néocolonialisme à la Casa de America à Madrid, et en 2013, une de mes œuvres a pu intégrer le catalogue de l’hôtel de vente Christies. Récemment, j’ai été sélectionné pour participer à l’exposition centrale de la Biennale de Marrakech.

 

Est-ce votre première exposition au Maroc ?

Non, j’ai fait la biennale pour la première fois, mais sinon j’ai réalisé 2 expositions, qui ont eu de bons retours, à la Galerie Shart à Casablanca, avec laquelle je travaille en ce moment. Après, je sais que je suis prudent, car j’aime les expériences interactives. J’ai aussi un projet avec le Centre Culturel Français.

 

Que représente l’oeuvre que vous exposez au musée ?

Je l’ai baptisée Bleu pétrole, et elle a pris un mois à peu près pour voir le jour. Je l’ai faite spécialement pour l’occasion, c’était une contrainte pour moi, mais j’étais content de trouver une certaine liberté quand même dans cette contrainte. J’ai mis beaucoup de temps, mais cela m’a permis de travailler sur des fontaines, chose que je voulais faire depuis longtemps. Je me suis inspiré d’une pièce de Brugel, qui s’appelle l’Aveugle, et j’ai décidé de me lancer sur le concept que j’ai maintenant, car rester sur ce que j’avais au début me semblait ennuyant. C’était difficile mais je suis très content du résultat.

 

Yassine-Belbzioui1

Vous inspirez-vous souvent d’autres artistes ?

J’aime que chaque oeuvre ait sa propre aventure. Après, il y a toujours le travail de masque qui revient beaucoup ces dernières années, pour l’instant cela reste un besoin. Là, je me suis inspiré d’une manière indirecte d’un artiste ; après, il y a certaines oeuvres où je m’inspire de ma famille. Le travail que j’ai montré à Marrakech était ma nièce et mon neveu, déguisés en masque à gaz.

 

Que pensez-vous de la relation presque inexistante entre les Marocains et les musées et galeries ?

J’ai une solution utopique. Déjà, on n’a pas assez de musées, et même en Occident, ce problème se pose. Je propose que le musée soit mobile, de prendre une exposition et aller vers les gens. J’ai vécu cela en Allemagne ; les enfants ne sont pas venus, du coup j’ai proposé de prendre mon travail et d’aller à l’école, puis de faire des ateliers. J’ai invité les enfants à venir… certes, ils n’étaient pas tous partants, mais il y a des enfants qui se sont intéressés, et c’est déjà pas mal.

Je crois qu’il faut faire ça. Si les gens ne viennent pas, il faut aller vers eux, mais pas tout leur donner, pour les intéresser et les pousser à venir vers nous.

Entretien réalisé par Hajar Hamri

Les Passionnées d’ART exposent sous le thème «Printemps de la femme»

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Le groupe des Passionnées d’ART a organisé le 03 avril 2014 une exposition pour annoncer leur première collection de toiles. Ayant pour but de concrétiser la passion qu’ont les femmes de ce groupe pour les couleurs et l’art, cette exposition a permis à ces femmes d’harmoniser leurs idées pour en faire une exposition mettant à l’honneur la femme dans toute sa féminité, ses forces, ses faiblesses, ses souffrances, sa sensualité et sa sensibilité. L’exposition a compté 20 toiles des artistes peintres, dont 2 toiles collectives, l’une étant dédiée à un don pour une association caritative. Afin d’en savoir plus sur ce groupe, La Nouvelle Tribune a interviewé Lamia el Guermai, l’une de ses membres.

 

La Nouvelle Tribune : Pouvez-vous me parler du groupe « Passionnées d’ART »?

Lamia el Guermai : Le groupe Passionnées d’ART a été créé en Septembre 2013, à l’initiative de  femmes que l’amour de l’art a réunies fortuitement. Nous nous réunissions dans un atelier d’artistes peintres à Mohammedia, que nous fréquentons depuis quelques années.

 

Pourquoi n’y a-t-il que des femmes dans ce groupe ?

Ce n’est pas le fait d’être femmes qui nous a réunies, mais nos rencontres multiples nous ont fait découvrir des affinités communes : le même amour des couleurs, la même dévotion à la peinture et à l’art, le même esprit créatif, l’imagination débordante, la force de caractère, la persévérance, l’union…

Nous avons décidé alors  d’harmoniser nos idées et de mélanger nos palettes pour n’en faire qu’une.

 

Traitez-vous le même sujet à travers vos toiles ou chaque artiste a-t-il sa propre vision ?

Chaque artiste choisit ses propres sujets, utilise ses propres matières et couleurs, afin de les exploiter ou les échanger. Cependant, nous pouvons nous mettre d’accord sur un ou plusieurs thèmes pour une exposition donnée, comme c’est le cas maintenant.

 

Êtes-vous artistes à plein temps où exercez-vous chacune un autre métier ?

La peinture est pour chacune de nous une vraie passion, mais nous avons toutes un métier autre que la peinture.

 

Avez-vous participé à d’autres expositions avant celle-là ?

Chacune des artistes du groupe a déjà exposé plusieurs fois, avant même de nous rencontrer. Et, en tant que groupe, nous venons de pré-lancer notre principal projet d’exposition, qui aura lieu au théâtre Mohammed V, du 9 au 16 juin 2014.

 

Quel a été le but de votre exposition ?

Comme nous l’avons souligné plus haut, le but ultime de notre exposition était de présenter notre groupe au public et de partager notre travail afin de susciter les critiques constructives du public, et à cette occasion, nous avons eu le plaisir de voir notre toile collective attirer l’intérêt d’un connaisseur. Les gains de cette vente iront donc à une ou deux associations caritatives.

Entretien réalisé par Hajar Hamri

Solidarité : L’art au service des enfants précaires

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solidarité

La Ligue Marocaine pour la Protection de l’Enfance organise du 10 au 12 avril au centre Sidi Belyout à Casablanca, une exposition baptisée «Illuminations de Marrakech », avec la participation de plus de 15 artistes peintres de renom. Cette exposition sera aussi marquée par deux conférences, le 11 et le 12 avril, au centre Sidi Belyout à Casablanca.  Elles seront respectivement  animées par Cheikh Mohammed Valsan et le Professeur My Hicham Essaydi,  sous les thèmes : « L’homme parfait et l’arbre de l’univers» et « La Prière sur le Prophète (saws) : d’un simple désir à une multiplicité des grâces  ».

La Ligue Marocaine pour la Protection de l’Enfance, mettra également en vente des coffrets,  livres et CD  de « Dalail Al Khayrat ».

Cet évènement est organisé pour financer deux nouveaux projets de la Ligue Marocaine pour la Protection  de  l’Enfance.  Il  s’agit  d’un  centre d’accueil  pour  enfants  de  mères  en  situation  de précarité,  et  un  projet  de  prise  en  charge  paramédicale  des  enfants  abandonnés à besoins spécifiques de la LMPE.  Ils sont au nombre de  16  et leur âge varie de  8 mois à 19 ans.

 

Vidéo : Les tapis magiques de Miguel Chevalier illuminent l’église du Sacré-Coeur

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Capture d’écran 2014-04-15 à 10.47.02

Dans le cadre des journées du Patrimoine 2014, un événement mêlant réalité virtuelle générative et interactive et art baroque, va, quelques jours durant, prendre d’assaut l’église du Sacré Cœur à Casablanca. Sous la forme d’une installation monumentale sur le sol de la nef centrale, l’œuvre de Miguel Chevalier forme un gigantesque tapis de lumière et de couleurs vives en mouvement, sur une musique de Michel Redolfi.

Cette installation virtuelle se conjugue, selon l’artiste français, avec “l’art islamique traditionnel, en particulier des mosaïques et des tapis”.

Et de préciser :

Ce monde de couleurs et de formes en mouvement nous invite dans l’univers magique des “nuits d’Arabie” et des tapis volants, avec la musique de Michel Redolfi.

Diplômé de l’École Nationale Supérieure des Beaux arts de Paris et de l’École Nationale des Arts Décoratifs, Miguel Chevalier est connu pour ses performances interactives abordant des lieux (places publiques, carrières souterraines, monuments, etc.) à l’aide du numérique.

L’ancien sanctuaire catholique du Sacré-Coeur donne sur le Boulevard Rachidi, dans le centre de Casablanca. Construit entre 1930 et 1952 par l’architecte français Paul Tournon, désacralisé depuis, il accueille parfois des manifestations culturelles ou des expositions.

SOURCE : KONBINI.FR

Africa Design Award: La finale le 23 mai à Libreville

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africa design award
La finale de la première édition du concours culturel “Africa Design Award”, initié par l’architecte et designer marocain Hicham Lahlou, est prévue le 23 mai prochain à Libreville, en marge du Forum économique international “New York Forum Africa”.

Le concours a pour objectif d’offrir l’opportunité aux designers africains de développer leurs concepts, tous domaines confondus, et de confronter leurs visions autour de la marche du continent, écrit le promoteur de ce projet inédit sur le site dédié à cette manifestation.

Ouverte aux designers dont les créations ont une résonnance africaine, mais aussi ceux provenant des pays dits “émergents”, cette rencontre culturelle vise également la mise en avant de la force créatrice des talents du continent.

Le concours porte sur plusieurs catégories, dont le management, le design de produits automobile, d’intérieur, mobilier et olfactif.

“Le design a un rôle majeur à jouer pour mieux anticiper le futur et construire des projets sur des bases cohérentes”, indique l’architecte marocain Hicham Lahlou, connu pour ses travaux sur le design industriel pour le développement durable.

Lancée le 9 avril, cette initiative se veut un moyen de positionnement du Maroc et de l’Afrique au cœur de la scène mondiale du design et une stratégie qui vise à créer l’un des plus grands réseaux de design émergent, a-t-il dit.

Trois trophées seront décernés lors de la finale, à savoir le premier prix, le prix jeune talent et le coup de cœur du jury

LNT

Uiso Alemany : L’homme en construction

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Uiso Alemany

Dès le 26 avril, le grand artiste espagnol Uiso Alemany investira l’ancienne église du Sacré-Coeur de Casablanca avec L’homme en construction, son dernier projet, un travail d’une force rare, réalisé au Maroc dans la résidence d’artistes Ifitry. Celui qui n’a pas usurpé le qualificatif d’ “artiste libre” ne s’est jamais laissé enfermer dans une doctrine ou des critères bien définis. Alemany revendique un travail plastique qui n’est ni une reproduction, ni une imitation de la réalité mais “l’invention d’espaces habités philosophiquement et intellectuellement”. Libre, il l’est aussi géographiquement, il ne cesse en effet de voyager et de résider de par le monde. Chaque déplacement initie une série artistique et chaque nouvelle expérience apporte sa pierre à une œuvre qui ne cesse de s’enrichir.

« Se défaisant de ce qui est inutile, se délestant de couches qui rendent parfois le travail artistique trop pesant, l’œuvre qui a pris naissance à Ifitry a été influencée par ce lieu. Un lieu lié au sable du désert, ce sable que j’avais appris à connaître à une autre époque, et à la mer, à l’immensité de l’océan Atlantique; un site vierge de toute banalité et de toute anecdote», souligne l’artiste.

Avant que les toiles monumentales qui composent la série L’homme en construction ne parcourent le monde, l’artiste a souhaité les montrer en avant-première au public marocain. A coup de traits puissants et précis, Uiso rappelle que « le visage humain est de loin le plus beau des paysages. » Mais la situation tragique du monde actuel tend à interroger l’intelligence dont nous nous prévalons. N’est-il pas temps que chaque individu entame la lourde tâche d’initier une nouvelle construction ?

Ancienne église du Sacré-Cœur, Casablanca, du 26 Avril au 10 mai 2014 

LNT


Première “Rencontre des créations et des arts” du 07 au 11 mai à Rabat

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rabat

A l’occasion de la célébration du 11ème anniversaire de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan, le Conseil de la circonscription Yacoub El Mansour à Rabat organise la 1-ère édition de la “Rencontre des créations et des arts” du 07 au 11 mai courant, dans différents espaces de Rabat, a indiqué un communiqué du Conseil.

Cette manifestation, qui se tient sous le signe “à travers l’art nous pouvons communiquer”, est initiée en collaboration avec l’espace associatif Al Amal.

“A partir de mercredi prochain, dans l’après-midi, se tiendront un carnaval ainsi qu’une course de rollers qui sera lancée du terrain Al Amal pour s’orienter vers la place Fath et l’avenue El Menzeh”, fait savoir le Conseil.

Le 08 mai seront organisés des spectacles des arts équestres traditionnels “Tbourida” dans l’axe côtier Hay Mountalak, outre la présentation d’une pièce de théâtre intitulée “Fi Intidar Al Bahloul” (En attente du clown) au théâtre El Mansour, ajoute-t-on de même source.

Le 09 mai, le théâtre El Mansour abritera une soirée organisée par la génération “Rencontre des créations et des arts”, l’occasion d’une compétition finale des groupes des chanteurs et des créateurs locaux, tandis que sur la place El Menzeh est prévue une soirée artistique populaire à laquelle vont prendre part les artistes Abdelaziz Stati et le groupe Kamal Ziki, et qui sera animée par l’artiste Abdelkhalek Fahid.

Le 10 mai, le public de Rabat sera au rendez-vous avec une course de moto, en partenariat avec l’Association royale des amis de la paix (place EL Menzeh- la route côtière), et une parade des clowns sur vélos (place El Fath), outre l’inauguration d’un café littéraire dans l’espace associatif Al Amal.

Ce même jour, l’humoriste Yassar animera une autre soirée artistique populaire variée, à laquelle vont prendre part le groupe Tagadda et l’ensemble Hassania Aouita.

A la clôture de cette 1-ère édition, le 11 mai, sont programmés des spectacles de Tbourida, des courses de moto et des défilés de clowns sur vélos rigolos
LNT

Crédits MAP

Les Passionnées d’ART exposent sous le thème «Printemps de la femme»

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Le groupe des Passionnées d’ART a organisé le 03 avril 2014 une exposition pour annoncer leur première collection de toiles. Ayant pour but de concrétiser la passion qu’ont les femmes de ce groupe pour les couleurs et l’art, cette exposition a permis à ces femmes d’harmoniser leurs idées pour en faire une exposition mettant à l’honneur la femme dans toute sa féminité, ses forces, ses faiblesses, ses souffrances, sa sensualité et sa sensibilité. L’exposition a compté 17 toiles des artistes peintres, dont 1 toiles collectives, l’une étant dédiée à un don pour une association caritative. La nouvelle tribune est allée à la rencontre de Lamia El Guermai, Imane Feriani, Najia Said et Nadia Rhessal.

 

La Nouvelle Tribune : Pouvez-vous me parler du groupe « Passionnées d’ART »?

Le groupe Passionnées d’ART a été créé en Septembre 2013, à l’initiative de  femmes que l’amour de l’art a réunies fortuitement. Nous nous réunissions dans un atelier d’artistes peintres à Mohammedia, que nous fréquentons depuis quelques années.

Pourquoi n’y a-t-il que des femmes dans ce groupe ?

Ce n’est pas le fait d’être femmes qui nous a réunies, mais nos rencontres multiples nous ont fait découvrir des affinités communes : le même amour des couleurs, la même dévotion à la peinture et à l’art, le même esprit créatif, l’imagination débordante, la force de caractère, la persévérance, l’union…

Nous avons décidé alors  d’harmoniser nos idées et de mélanger nos palettes pour n’en faire qu’une.

Traitez-vous le même sujet à travers vos toiles ou chaque artiste a-t-il sa propre vision ?

Chaque artiste choisit ses propres sujets, utilise ses propres matières et couleurs, afin de les exploiter ou les échanger. Cependant, nous pouvons nous mettre d’accord sur un ou plusieurs thèmes pour une exposition donnée, comme c’est le cas maintenant.

Êtes-vous artistes à plein temps où exercez-vous chacune un autre métier ?

La peinture est pour chacune de nous une vraie passion, mais nous avons toutes un métier autre que la peinture.

Avez-vous participé à d’autres expositions avant celle-là ?

Chacune des artistes du groupe a déjà exposé plusieurs fois, avant même de nous rencontrer. Et, en tant que groupe, nous venons de pré-lancer notre principal projet d’exposition, qui aura lieu en juin 2014.

Quel a été le but de votre exposition ?

Comme nous l’avons souligné plus haut, le but ultime de notre exposition était de présenter notre groupe au public et de partager notre travail afin de susciter les critiques constructives du public, et à cette occasion, nous avons eu le plaisir de voir notre toile collective attirer l’intérêt d’un connaisseur. Les gains de cette vente iront donc à une ou deux associations caritatives.

Entretien réalisé par Hajar Hamri

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Solidarité : L’art au service des enfants précaires

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La Ligue Marocaine pour la Protection de l’Enfance organise du 10 au 12 avril au centre Sidi Belyout à Casablanca, une exposition baptisée «Illuminations de Marrakech », avec la participation de plus de 15 artistes peintres de renom. Cette exposition sera aussi marquée par deux conférences, le 11 et le 12 avril, au centre Sidi Belyout à Casablanca.  Elles seront respectivement  animées par Cheikh Mohammed Valsan et le Professeur My Hicham Essaydi,  sous les thèmes : « L’homme parfait et l’arbre de l’univers» et « La Prière sur le Prophète (saws) : d’un simple désir à une multiplicité des grâces  ».

La Ligue Marocaine pour la Protection de l’Enfance, mettra également en vente des coffrets,  livres et CD  de « Dalail Al Khayrat ».

Cet évènement est organisé pour financer deux nouveaux projets de la Ligue Marocaine pour la Protection  de  l’Enfance.  Il  s’agit  d’un  centre d’accueil  pour  enfants  de  mères  en  situation  de précarité,  et  un  projet  de  prise  en  charge  paramédicale  des  enfants  abandonnés à besoins spécifiques de la LMPE.  Ils sont au nombre de  16  et leur âge varie de  8 mois à 19 ans.

 

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Vidéo : Les tapis magiques de Miguel Chevalier illuminent l’église du Sacré-Coeur

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Dans le cadre des journées du Patrimoine 2014, un événement mêlant réalité virtuelle générative et interactive et art baroque, va, quelques jours durant, prendre d’assaut l’église du Sacré Cœur à Casablanca. Sous la forme d’une installation monumentale sur le sol de la nef centrale, l’œuvre de Miguel Chevalier forme un gigantesque tapis de lumière et de couleurs vives en mouvement, sur une musique de Michel Redolfi.

Cette installation virtuelle se conjugue, selon l’artiste français, avec “l’art islamique traditionnel, en particulier des mosaïques et des tapis”.

Et de préciser :

Ce monde de couleurs et de formes en mouvement nous invite dans l’univers magique des “nuits d’Arabie” et des tapis volants, avec la musique de Michel Redolfi.

Diplômé de l’École Nationale Supérieure des Beaux arts de Paris et de l’École Nationale des Arts Décoratifs, Miguel Chevalier est connu pour ses performances interactives abordant des lieux (places publiques, carrières souterraines, monuments, etc.) à l’aide du numérique.

L’ancien sanctuaire catholique du Sacré-Coeur donne sur le Boulevard Rachidi, dans le centre de Casablanca. Construit entre 1930 et 1952 par l’architecte français Paul Tournon, désacralisé depuis, il accueille parfois des manifestations culturelles ou des expositions.

SOURCE : KONBINI.FR

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Appel à candidature pour le concours Africa Design Award

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Le 9 avril 2014 est donné le coup d’envoi d’Africa Design Award. Dès cette date, et jusqu’au 30 avril, les candidatures sont ouvertes sur le site web www.africadesignaward.org. Ainsi, les acteurs du design « africain » ayant créé et développé des concepts de design, qu’ils aient un lien direct ou indirect avec le continent Africain pourront présenter le projet ou concept de leur choix, un projet déjà existant qui devra incarner « une certaine vision de l’Afrique dans sa volonté d’aller de l’avant, et ce, à travers la consistance matérielle du projet ou dans la démarche qu’il représente ».
Les designers africains sont concernés au premier plan, les designers provenant d’autres pays dits « émergents » et dont les créations ont une résonance africaine sont également invités à participer. Les catégories peuvent concerner le design de produit, le design culinaire, le design sonore, le design management, le design automobile, le design d’intérieur, le design de marque, le design de mobilier, le design olfactif…
Africa Design Award est composé d’un jury et d’un comité, tous deux composés de personnalités, d’experts tous domaines confondus, et ce, dans le monde entier. Le rôle du comité consistera à soutenir, accompagner, diffuser, faire connaître et relayer les projets et talents d’Africa Design Award à travers le monde. Le jury aura quant à lui pour mission d’identifier les projets et leurs auteurs qui seront retenus et mis en vedette à travers plusieurs canaux de diffusion.
Doté d’une véritable force de frappe, Africa Design Award est d’ores et déjà appuyé par des pointures internationales non seulement dans le design mais dans bien d’autres domaines stratégiques. On trouve également des marques mondiales, des organisateurs d’événements et de salons, mais aussi des artistes du continent, On notera la présence remarquée de Tariq Al-Jaidah le fondateur de House of Art, premier centre des arts du Qatar et seul dans son genre à Doha, ou encore celle du Prince Randy K. A. Sogan Koussou, fondateur et Président de Black Lion Rising Investments et Black Lion Holding,
Pour le fondateur du projet, le designer Hicham Lahlou, Africa Design Award est une vision pour l’Afrique, au-delà de la mise en avant de la force créative des talents du continent, c’est un pari ambitieux qui vise à placer le design au cœur d’une dynamique de progrès et de cohérence pour les projets à venir.
Plus qu’un simple concours, c’est aussi un moyen de permettre aux talents africains de se faire connaître et de participer à l’élan du continent, grâce à leur créativité, leur bon sens et leur engagement. Chaque année, un pays africain sera mis à l’honneur et accueillera l’événement de remise du prix Africa Design Award. Pour l’édition 2014, le lieu de l’événement sera annoncé début mai. Et pour permettre une véritable prise de conscience auprès des décideurs des secteurs public et privé, l’organisation prévoit également les Africa Design Days, avec une programmation de workshops, d’expositions et de conférences de haut niveau orientées business.
Pour plus d’infos : www.africadesignaward.org
LNT

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