L’Esprit de Mogador, une manifestation à caractère culturel et artistique, dont la deuxième édition a été organisée les 30 et 31 août à Essaouira, a pour ambition de faire de la ville des Alizés un chantier conciliant développement culturel et promotion touristique, a indiqué le secrétaire général du Centre marocain de culture et arts antiques, Taher Touil.
Cette manifestation, co-organisée par le Centre marocain de culture et d’arts antiques et le conseil municipal d’Essaouira, vient enrichir l’agenda artistique d’Essaouira, avec la particularité de s’ouvrir sur la culture arabe, qui entre ainsi en symbiose avec les composantes amazighe et africaine de la culture marocaine, a affirmé M. Touil .
Cette 2è édition a été l’occasion d’associer des acteurs locaux dans l’organisation de cette manifestation, de promouvoir et redécouvrir plusieurs formes d’expression artistique inspirées, notamment, du patrimoine local et de renouer avec plusieurs artistes et jeunes talents d’Essaouira, a-t-il souligné.
La deuxième et dernière journée de cette manifestation, initiée en collaboration avec le ministère de la Culture et l’Association Essaouira Mogador, a été marquée par une conférence sur l’art et les médias et une soirée musicale animée par les artistes marocaine Imane El-Ouadi et libanaise Oumayma Al-Khalil.
Le programme comprenait également une opérette intitulée “Adwaa mounira min abouab assaouira” (lumières radieuses des portes d’Essaouira), une pièce de théâtre intitulée “Chkhir Lemouaj” (ronflement des vagues), interprétée par la troupe de l’association Othello pour le théâtre et le cinéma à la ville ainsi que la présentation d’oeuvres d’écrivains et poètes d’Essaouira.
Il s’agit du recueil de poèmes “Chaouk Lekouafi” (pouvant être traduit : mélancolie des vers) du jeune poète Naoufel Saaidi, “Alimtidad Al-Azrak” (l’étendue bleue), une sorte de récit de voyage de Lahcen Ramouti, inspiré d’une histoire réelle d’un marin souiri nommé Larbi Bamba et “Gnaoua : Al Oussoul Wal Imtidad” (gnaoua : origines et expansion), une recherche dans le fin fond de la dimension africaine de la culture marocaine, réalisée par Abdellah Khalil.
LNT
Crédits MAP